Le magazine PlayStation Magazine (navré pour la source) a récemment interrogé Ségolène Royale (PS) et Nicolas Sarkozy (UMP), candidats à l'élection présidentielle (si quelqu'un était pas au courant^^), sur leurs avis à propos du jeu vidéo :
Citations de Ségolène Royale
"Le jeu vidéo m'apparait comme un lieu de convivialité, de découvertes d'autres univers, d'autres culture. Un moyen d'aiguiser la rapidité de compréhension et d'analyse de situations."
"Je crois qu'il est fondamental pour les parents de s'intéresser à ce sujet, surtout lorsqu'ils ont de très jeunes enfants. En parler avec eux, repérer les signes éventuels de l'addiction, mettre en perspective le virtuel et le réel."
"Assimiler jeu vidéo et violence, c'est bien sûr un raccourci (...) le réalisme de certaines productions, la multiplication d'univers violents peuvent poser un problème de distance. Certaines productions sont en effet trop complaisantes. Je pense que les concepteurs doivent être attentifs à cet aspect, en gardant à l'esprit que les publics auxquels ils s'adressent peuvent être fragiles."
"La délocalisation de la filière du jeu vidéo est un problème réel. De nombreux studios ont été contraints de s'installer à l'étranger. La réaction de l'Etat a été trop lente. (...) Depuis quelques jours, grâce à l'action des entrepreneurs français de la filière mais aussi des parlementaires de gauche, un dispositif de crédit d'impôt existe pour l secteur du jeu vidéo. C'est un progrès et il faudra amplifier l'action de l'Etat dans ce domaine."
Citations de Nicolas Sarkozy
"L'amendement que vous citez ne vise pas les jeux vidéo dans leur ensemble, mais bien seulement "certains jeux vidéo particulièrement violents", facilement accessible aux mineurs. J'observe d'ailleurs qu'il a été retiré lors du débat parlementaire et je partage l'avis du ministre délégué à l'Aménagement du territoire qui a exposé, à cette occasion, que "le régime de protection des mineurs n'a pas vocation à interdire un document à tout public". C'est une bonne définition de ce "juste milieu" que vous évoquez, entre la préoccupation légitime de protection des mineurs contre l'extrême violence et la liberté éditoriale d'une profession qui doit assumer pleinement ses responsabilités. (...) C'est un sujet que je suis avec une très grande attention : on ne peut ni transiger ni avec la protection des mineurs, ni avec la liberté des adultes, ni avec la responsabilité des professionnels."
"Il y a tout d'abord les efforts engagés par la France pour le crédit d'impôt production en faveur du jeu vidéo. C'est une mesure forte dont je soutiens le principe et que les députés viennent d'inscrire dans le projet de loi de modernisation de la diffusion audiovisuelle de la télévision du futur.Des négociations restent à conduire auprès de la Commission européenne, notamment en ce qui concerne le périmètre des jeux pouvant bénéficier de cette mesure, et j'entends être vigilant sur les crtières retenus, afin de ne pas pénaliser l'économie nationale du jeu vidéo."
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